Étude de cas
Invesco investit dans la RPA et économise plus d'un million de dollars US
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L'audit quel qu'il soit est un mal nécessaire dans le monde moderne. Il garantit la vérification indépendante des performances de l'entreprise, de l'éthique de son équipe de direction, du respect de chaque règle, règlement et loi ; mais surtout il permet aux clients, actionnaires et fournisseurs de s'assurer que leur confiance est bien placée.
Le marché mondial de l'audit énorme. Plus spécifiquement, le marché de l'audit financier devrait atteindre environ 1,8 millions d'euros (2,23 milliards de dollars US) d'ici 2023, et ce chiffre exclut toutes les autres variétés d'audits de conformité et d'audits réglementaires. On peut donc dire sans risque qu'il s'agit d'une très grande entreprise, voire d'une très grande entreprise.
Le marché de l'audit reste largement insensible à la technologie : c'est une activité encore très centrée sur l'humain. C'est d'ailleurs surprenant, car l'activité sous-jacente a été largement automatisée dans de nombreux autres contextes. Et ce depuis de nombreuses années.
Pour un mandat comme celui de commissaire aux comptes, qui a généralement une durée de 6 ans en France, une mise en place plutôt coûteuse est nécessaire. Peu importe que tous les cabinets précédents soient déjà passés par cette étape, pratiquement aucun élément de la mise en place initiale n'est repris par l'auditeur suivant. L'activité de mise en place concerne :
Ce type de manipulation de données n'est pas nouveau. Toutes les entreprises s'y adonnent depuis l'avènement du monde de l'intelligence économique il y a 30 ans. Et s'il n'y aucun doute sur le fait que ces activités sont essentielles, pourquoi est-ce que les infrastructures d'audit précédentes sont systématiquement supprimées et remplacées à des coûts souvent astronomiques ?
La réponse à cette question est très simple. Il s'agit de conformité et de contrôle. L'auditeur précédent a-t-il fait le travail correctement ? A-t-il eu accès à des informations complètes et correctes ? Était-il complice du client pour falsifier les rapports financiers ?
En fait, la liste des questions est longue.
D'ailleurs, les cas d'Enro (fausse comptabilité) et d'Arthus Andersen (audit défectueux) illustrent parfaitement ce qu'il ne faut PAS faire. Ces erreurs n'ont fait *que* causer l'effondrement de ces deux énormes organisations.
Il doit donc y avoir un moyen d'automatiser et de valider chaque aspect du processus de manipulation des données dans le cadre d'une fonction d'audit.
C'est là que l'automatisation robotisée des processus rentre en jeu. Sorte de boîte noire du processus d'audit, qu'aucun humain ne peut manipuler (ni falsifier), la RPA permet d'automatiser la majorité (voire la totalité) l'activité de mise en place de l'audit, à un coût dérisoire. Et une fois cette mise en place terminée, elle peut être utilisée par tout futur cabinet d'audit, sans qu'il soit nécessaire de le remplacer entièrement après les vérifications requises des systèmes de contrôle.
Je vais faire une analogie qui parlera à n'importe quel automobiliste. Quand vous faites faire la vidange de votre voiture, le mécanicien ne change pas le moteur ou les roulements tous les 10 000 km simplement parce qu'il ne sait pas ce que le dernier mécanicien a fait. Non, il branche une valise sur le système de contrôle de la voiture pour comprendre ce qui s'est passé depuis le dernier entretien. Il change l'huile, certains filtres et vérifie qu'il n'y a pas de fuites. Le mécanicien effectue un audit basé sur les systèmes et prépare votre véhicule pour les prochains 10 000 km.
Et ce qui est vrai pour l'entretien de votre voiture est vrai pour les processus d'audit. En fait, cette approche pourrait et même devrait leur être appliquée.
Quand on standardise et automatise la confirmation et la validation, la réplication, l'analyse et la segmentation, la recherche et le remplacement, la recherche et la notification, l'évaluation et la communication, on réduit considérable le coût global de mise en place du processus d'audit.
Et comme aucune de ces activités n'est un facteur de différenciation pour un cabinet d'audit, il y a un peu d'obstacle à la création d'une plateforme d'audit standardisée utilisée par chaque entreprise et qui, une fois mise en œuvre, ne doit jamais être supprimée.
Le potentiel de l'automatisation intelligente ne s'arrête pas à la réduction des coûts par l'automatisation de la manipulation des données. Vous pouvez aussi intégrer des agents virtuels au processus d'audit lui-même.
La question est donc : quel potentiel pour la RPA dans le domaine des audits statutaires et de conformité ? La réponse est multiple :
L'automatisation et les agents virtuels intelligents sont bien réels, et ils impactent tous les aspects de l'entreprise. Ils font tout ce qu'on leur demande avec une précision de 100 %. Ils produisent même leur propre piste d'audit des actions qu'ils ont menées pendant l'audit de l'entreprise.
Des agents virtuels qui auditent un audit. Est-ce que votre auditeur peut en faire autant ?
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